jeudi 20 août 2015

Connaissez – vous La Casbah d’Ali Marok?...

L’état dans lequel se trouve la Cité naguère nommée « La Perle de la Méditerranée », est horrifiant. La rue Kléber à elle seule, si vivante, si animée et riche il y a quelques décennies encore est aujourd’hui presque complètement en ruines, disparue, devenue immense trou à ciel ouvert –couvert d’immondices accumulés en strates….

Comme si une épidémie de peste était passée par là… Comme si un pouvoir volcanique depuis  Fort l’Empereur avait fini par ses rancunes à avoir raison de sa longue histoire… Un  râle programmé ? J’ai l’impression que les historiens en auront au moins pour mille ans à faire la lumière sur les soixante dernières années de la Bien Aimée (« Ya Bahjati » du poète) défaite puis abandonnée défigurée…

Années 70, vue par Ali Marok


Eté 2015, en sens inverse (photo Abderrahmane Djelfaoui)

Mohamed Temmam (1915- 1988), miniaturiste et enlumineur de talent, natif de la Casbah, élève des frères Omar et Mohamed Racim ainsi que de Léon Cauvy, écrivait en introduction au livre de photographies d’Ali Marok: « … Ali Marok a regardé longtemps la Casbah avec les yeux du cœur avant de la fixer pour notre plaisir… Cet album, à travers de saisissantes vues s’efforce de faire connaître le passé de la Casbah, comprendre sa vie présente, et d’exprimer pleinement sa beauté. Ce haut lieu chargé d’histoire et de gloire, cher à ses enfants, est digne d’admiration ». C’était écrit au milieu des années 70…


Aujourd’hui Ali Marok est triste. Revenant de sa longue marche quotidienne matinale, il me dit : « Autant j’étais fier d’avoir fait ce livre à l’époque, autant ça me met aujourd’hui sur les genoux de voir la Casbah détruite. Si c’était possible j’aurais voulu être détruit moi-même et qu’on ne détruise pas la Casbah, qu’on l’épargne…. »
Et un  souvenir en tirant un autre, de Temmam dont il était proche, il dit : « je le voyais chaque après midi. On discutait. Il y avait de la sympathie entre nous … Bien après son décès, Madame Orfali, Directrice du Musée national des beaux arts du Hamma  organisa un soir une rencontre hommage à ce grand miniaturiste. Le peintre Mohamed Khadda était présent. Après l’intervention principale, il y a eu un débat. J’écoutais. Je ne voulais pas du tout intervenir. Mais à un moment Khadda a prit la parole. Je ne me souviens que de la phrase qui m’a fais réagir. Il a dit à un moment, nettement, que la miniature est un art mineur… Je n’ai pas pu me retenir. Je l’ai laissé intervenir puis j’ai demandé la parole. Je lui ai répondu de façon correcte bien sur, mais durement, très durement. Il n’a pas relevé. Il ne s’est pas défendu. C’en est resté là… »

QUAND LA CASBAH S’EN VA SES MEMOIRES REVIENNENT

« Ce livre sur la Casbah j’y ai travaillé parce que le film La Bataille d’Alger en 1965 m’avait fait pénétrer dans l’intimité de la Casbah pendant six mois de tournage… Je t’ai déjà raconté mon travail auprès de Pontecorvo. Le livre c’était donc après ce film, mais aussi après mon activité à la télé, après bien des problèmes, bien des envies et des ambitions dont certaines évidemment refoulées, parce qu’il n’y avait vraiment pas moyen de faire autrement à l’époque…
« Mais maintenant que j’en parle, je crois que mon intérêt pour la Casbah s’est accumulé petit à petit dés 1962-63, sans que j’en ai conscience. A la première année de l’indépendance tout en travaillant pour la télé algérienne j’étais free lance pour la RAI italienne. C’était une période de trouble avec le conflit GPRA/ALN/Zone autonome d’Alger. Ne faisant pas de politique j’ai fais mon travail de reporter. J’ai filmé et j’ai photographié entre autres Amar Ouzeguane et Mohamed Khider à la Casbah avec Yacef Saadi…Les gens étaient en armes. Je ne sais pas ce que sont devenues ces archives… »

Juillet 62/ AFP / Fernand Prizot

« L’autre déclic c’est quand j’ai vu dans l’euphorie de l’indépendance, dans la naïveté et la liesse extraordinaires de ce moment historique des ruraux s’installer dans le palais des Dey de la Citadelle…. Bien que j’étais moi-même un rural,  comment accepter que des ruraux si pauvres et qui n’étaient jamais rentrés dans une ville s’installent dans le palais des Dey ? Ce n’était pas leur place. C’est là où j’ai commencé un peu à comprendre où nous allions être emportés…

Porte de la Citadelle et du Palais des Deys. Ali Marok


« Il faut dire aussi que j’avais un caractère pas docile du tout à l’époque. Rebelle. En plus à l’Office des Actualités Algériennes où j’étais cameraman, j’étais pratiquement payé à ne rien faire. Je sentais qu’on voulait m’étouffer, me tuer à petit feu. C’était intenable. … Alors je me suis dit : pauvre imbécile ! Mais tu es libre ! Tu as tout ton temps ! C’est comme ça que j’ai pris l’initiative de retourner à la Casbah ; de reprendre le fil de mon ambition…
« Alors j’ai acheté une caméra super 8 et je me suis mis à filmer la Casbah à ma manière….A l’époque Lakhdar préparait de son coté une superproduction et moi j’étais convaincue qu’avec ma caméra super 8 j’allais faire un film plus intéressant que le sien…. Mais les problèmes sont vite arrivés! Boumediene avait arrêté l’importation de la pellicule film… Que faire ?....
« J’avais quelques économies. J’ai décidé d’acheter des appareils photo. Un Rolleyflex 6x6, un Pentax, un Nikkon 6x7, plus un Leica que j’avais depuis la révolution. J’ai aussi acheté plusieurs objectifs dont un 500 mm ainsi que des flashs et tout un attirail professionnel avec tout un lot de pellicules. Pendant dix ans j’ai travaillé avec de la pellicule dont la date était périmée. J’avais eu l’intuition que je n’aurais plus l’occasion dans ma vie d’avoir un tel matériel. J’ai foncé…  C’est dans ces conditions d’adversité et d’injustice que j’ai fais la Casbah;  Je ne voulais pas me laisser faire ou me laisser aller… 

« Dans ce vieux quartier je faisais le parcours du combattant. Je découvrais la Casbah seul. Avec mon matériel. Il fallait me faire accepter. Je n’hésitais pas. La plupart du temps quand je tapais à une porte pour demander à monter sur la terrasse on m’ouvrait. On m’écoutait ; on me faisait le passage pour monter… Petit à petit on s’est habitué à moi. On a compris ou on a su que j’étais un défroqué de l’administration. J’y passais la journée ; et quand j’avais peu d’argent je me nourrissais à midi de lben, errayeb ouel khobz 3and ellaben… », dit-il en riant dans sa derja de hadjouti assumé.

Le céramiste et miniaturiste Ali Kerbouche, habitant aujourd’hui un village de la Mitidja, se souvient quant à lui, à plus que quarante cinq ans de distance qu’il accompagnait souvent Ali Marok à la Casbah. « A cette époque il y avait encore une vie riche, foisonnante. Nombre de rues étaient occupées par des corps métiers traditionnels, les bouchers, les porteurs d’eau qui étaient en général des biskris, les dinandiers, les tisserands, les fabricants de coffres en bois, etc... Je connaissais bien la cité enfant dans les années 60 parce que ma mère m’emmenait régulièrement en visite familiale. Alors, ami de Ali Marok,  je l’aidais certaines journées en le guidant, en tenant le spot lumineux quant il photographiait en intérieur, en partageant le transport du matériel pour monter et descendre les escaliers et les ruelles…On rencontrait énormément de gens et Ali aimait à les faire parler ; il avait le contact aisé avec les gens du peuple ; et il aimait surtout photographier des choses qui n’existent plus aujourd’hui tels que le karakou, le fourneau à pompe, les quinquets, etc… »

Ali Marok (lunettes) et Ali Kerbouche (photo collection Ali Kerbouche)


UNE EXPOSITION D’ABORD

« Bien avant la conception et l’édition du livre, il y a eu l’exposition de photos que j’ai organisé à l’UNAP, avenue Pasteur, où j’avais des amis. Je dois dire que le premier à m’aider pour cela a été Mohamed Kouaci, allah yerhmou. C’est avec un de ses employés que j’ai fais les tirages grand format dans son laboratoire à coté du square Port Said.
« Kouaci était un bon pote à moi. Je l’estimais beaucoup et c’était réciproque, même si je l’ai connu sur le tard. Ce que je faisais l’intéressait vraiment. Pour lui, j’étais beaucoup plus un cameraman d’actualités qu’un photographe. Nous avions couvert ensemble plusieurs voyages de Ben Bella après l’indépendance. Il m’avait fait ma première photo de l’indépendance en me prenant moi et Lakhdar, nos corps sortant des fenêtres d’une 403 en train de filmer tous deux une manifestation en traveling !... J’ai mis cette photo sur ma petite armoire de vestiaire à la télé où je travaillais. Les jeunes collègues me charriaient d’être sur la même photo avec Lakhdar.  Les gens de la télé ne l’aimaient pas. Alors un jour j’ai pris une lame de rasoir et j’ai coupé la photo de Kouaci en deux, à la verticale, ne gardant que mon image…
« Entre Kouaci et moi il n’y avait par contre aucune concurrence. Lui, il avait un énorme fonds d’archives photographiques qui datait de Tunis et qu’il n’a d’ailleurs jamais exploité ici ou à l’étranger alors qu’il en avait le droit.
« L’expo avait inaugurée par Ahmed Taleb Ibrahimi en présence du Cardinal Duval et de l’Imam Baba ‘Amar. Tous les deux étaient amis et complices…
« A plusieurs reprises durant cette expo j’ai vu une personne revenir ; c’était un anglais d’une quarantaine d’années. Il ne cessait d’observer longuement le portrait de l’imam Baba ‘Amar. C’est finalement lui qui m’a abordé ; en français :« Combien cet homme est heureux. Il est dans la plénitude et dans la paix avec lui-même… » Réalisée à la Grande mosquée de la pêcherie cette photo est effectivement le portrait le plus majestueux de La Casbah d’Ali Marok….

L’imam Baba ‘Amar par Ali Marok

UN LIVRE, UNE RELIQUE

Bien après cette exposition de photos, un livre en sera édité par le Ministère de l’Information et de la Culture  et son tirage réalisé à Barcelone par des imprimeurs allemands en 1976.  A ce propos, Ali Marok dit : « les voyages de suivi du livre m’ont permis d’être présent en Espagne au moment de la mort et de l’enterrement du dictateur Franco !... La maquette du livre avait été faite par Abderrahmane Bouchène que j’avais sollicité. C’était un bon copain que j’avais d’abord rencontré au Ministère de l’information qu’il avait quitté pour s’installer à son compte dans un magasin de confection en face du tribunal d’Alger rue Abane Ramdane. Bouchène avait d’ailleurs fait ses premières armes dans le domaine de l’imprimerie et de l’édition d’art en Suisse.»  Le livre qui avait été fait dans le cadre d’une série de livres officiels à offrir n’a plus été réedité depuis et Bouchène est aujourd’hui installé à Paris en tant qu’éditeur reconnu du patrimoine littéraire et artistique de l’Algérie du 20 ème siècle et plus encore…. La maquette qu’il a réalisée pour le livre d’Ali Marok joue d’alternances fluides comme un jeu de flûte dont la modulation laisse place aux vents pluriels des réalités, leur découverte, leurs contrastes et jeux de souvenirs…
Ceci dit,  le hasard fit il y a quelques jours que je rencontrais du coté de la fontaine de Sidi M’Hamed Cherif, dans un atelier de menuiserie au haut de la rue Yacef, trois casbadjis ayant tous dépassés (au moins) la quarantaine et qui se souvenaient ou avaient entendu parler du passage du photographe Ali Marok à la Casbah. J’ouvrais devant eux le livre que je portais sous le bras et les laissais le feuilleter...

Deux casbadjis aux sources d’un regard… (photo Abderrahmane Djelfaoui)

Leurs souvenirs étaient vifs, joyeux et jaillissaient comme une eau de source…. Non seulement ils reconnaissaient les ruelles, les escaliers, les impasses et les échoppes (même disparues), mais reconnaissaient nettement des personnes à peine discernables tant elles étaient prises à la volée et dont le livre ne précise en légende ni le nom ni les fonctions … Ainsi de la photo « rencontre inattendue » où l’on voit Himoud Brahimi (Momo) couffin en main dans l’ombre d’une ruelle passante en train de discuter… Mes hôtes reconnurent le vis-à-vis: « C’est Ahmed Achoub, à la rue Benbrihmat. Il était vendeur de poissons »…
Ailleurs, sur la photo en intérieur d’une « femme au pilon », assise en tailleur et habillée d’une chemise à pois, d’un ample seroual à fleurs et d’un châle sur la tète, ils s’écrièrent unanimes : « C’est à Sidi Bougdour. C’est khalti Kheira [tante Kheira], femme de salle dans un bain maure, connue et respectée à la Casbah »… Ils me précisèrent même le lieu où une autre femme, d’intérieur, fabriquait des pâtes traditionnelles, des ktayef : « Rue Tombouctou »…
Et ainsi de suite de « Messaoud el bouchi (Messaoud le boucher), un cha’ambi jouant au jeu de dames à la rue Sidi Abdallah » ; de « Hamoud Karabernou, enlumineur de tambourins et de coffres » ; de « ‘Ami Mustapha Lekehal, dit el ksadri, fabricant d’ustensiles de cuisine en cuivre, à la rue Porte neuve » ; de « Arab dit El Habib, fabricant d’instruments de musique à Bab Ejdid, qui répara le mandole de Dahmane el Harachi » ; de « Hamid Ksadri, un vieil homme bellement vêtu à l’ancienne mais qui n’avait jamais travaillé de sa vie ; un hchaychi… ». Ils reconnurent aussi le peintre Mostefa Bendebagh qui avait toujours vécu et travaillé à la Casbah ; « il est mort centenaire », me dit l’un d’eux comme si ses yeux comptaient en même temps ce que cent ans voulaient dire…. Et ainsi de suite de dizaines et de dizaines de photographies faisant soudain, et oralement de ce livre, un guide vivant enfanté des mille et une nuits mémorielles de la Cité berceau de tant de lignées de miniaturistes, d’orfèvres, de chanteurs, de saints, d’ébénistes….

… Cela me donna même sur le champ l’idée d’un synospsis pour un  film documentaire d’une heure qui nous transporterait des couleurs délavées d’aujourd’hui jusqu’au beau noir et blanc des haiks et leurs ‘ajar d’antan ; noir et blanc léger et si suggestif d’une vie qui fut humble, mais confiante et riche.

Arab dit El Habib qui répara le mandole de Dahmane el Harachi . ph : Ali Marok


 LA PHOTO LA PLUS PARLANTE

« Parmi toutes les prises de vue faites durant ces mois à la Casbah, la plus difficile a été celle d’une vielle femme, très âgée, au dos arqué, qui s’aidait d’une canne et passait au carrefour des ruelles de Sidi M’Hamed Cherif presque toujours à la même heure. Au début c’est à peine si je l’avais remarquée. Puis un jour, je m’en suis souvenu et je me suis dit : il faut que je la photographie, là où elle passe. Je suis allé l’attendre. Rien. Ni le premier, le deuxième, ni le troisième jour. Je me suis dit peut être elle est tombée malade. Je revenais tous les jours, et cela a duré presque un mois… J’allais abandonner quand un jour je l’ai vu enfin arriver. C’est une photo très importante pour moi. A travers elle j’imagine l’humanité, le temps… J’imaginais cette femme toute jeune 60 ou 70 ans avant sous l’arc voutée de la ruelle. Elle avait vieilli et son dos avait cassé, mais pas l’arc de la ruelle au-dessus d’elle… 

Le hasard aussi : un gamin m’avait un jour conduit sur une terrasse du coté de Bab Ejdid. De cette terrasse j’ai découverts un magnifique panoramique que j’ai photographié… Bien des années après ce gamin est devenu chauffeur dans une entreprise où a travaillé ma fille. Elle l’entendait parler d’un photographe à la Casbah. En lui faisant préciser des détails elle se rendit compte quez c’était moi. « C’est mon père, le photographe Ali Marok »… L’autre hasard de cette terrasse c’est que des années après la sortie du livre, un russe qui travaillait pour l’UNESCO, je crois qu’il s’appelait Roskoff, et avait vu et feuilleté mon livre chez Temmam au Musée des arts et des antiquités demanda à ce qu’on l’amène justement à cet endroit pour faire des vues du panorama. Et il l’a fait…  J’ai d’ailleurs rencontré ce russe une fois dans un festival en Italie. La télé algérienne y était, elle voulait lui faire une interview sur la Casbah. Il leur expliqua qu’il valait mieux pour cela interviewer Ali Marok…»

La vieille passant sous l’arc. Ph : Ali Marok

Pour clore ce long flash back, Ali Marok tient, me dit-il, a exprimé un sentiment particulier pour le peintre Mostefa Bendebagh. « Je le connaissais bien, et il a toujours été important pour moi. Il était issu d’une grande famille et habitait une belle demeure de la Casbah. Il y avait dans cette maison beaucoup d’œuvres d’arts et beaucoup de documents. Malgré qu’il n’avait pas fait d’études supérieures et qu’il était père d’un enfant handicapé, il était en  tant qu’homme de culture une véritable bibliothèque. Il avait étudié son art avec des maitres et fait d’importantes expositions à l’étranger dont une à Chicago entre les deux guerres mondiales et une autre à la fin de sa vie à Bakou. Si Mostefa était un passionné, mais un passionné  discipliné, constant et rigoureux. Il avait foi en son art et sa culture. Il était le porte parole de la corporation des artisans de la Casbah. Je crois que de ce point de vue, par ses attaches sociales et son activité artistique, il a rayonné bien plus que les Racim et même Temmam. Il était d’ailleurs à l’époque en contact régulier avec un habitant de la Casbah qui faisait de l’astronomie… 
Ce que je veux aussi dire, c’est que de toute ma carrière d’homme de l’image rien ne m’a autant honoré et fait plaisir que la confiance de Bendebagh quand il me demanda de photographier le mariage de sa  fille, un mariage qui s’était pourtant fait dans la plus grande intimité. Comment puis-je oublier ce grand homme et son geste ?... C’était un homme libre, qui ne dépendait pas du tout matériellement du petit salaire qu’il percevait à l’Ecole des beaux arts. C’est pour cela qu’il se permettait d’offrir ses œuvres. Un artiste libre au sens noble du terme…»

Œuvre de Benbdebagh. Bouquet de fleurs utilisé comme motif sur tissu.


Abderrahmane Djelfaoui


PS : on apprend que les élèves de Mostefa Bendebagh organiseront une exposition hommage à leur maitre au mois de septembre à Alger.

2 commentaires:

  1. Casbah historique ,vaillante,tellement secrète, mystérieuse tombe en decripitude,tombe dans l oubli tel une civilisation décadante. Une si belle architecture harmonieuse par ses espaces, ses fonctions.l hospitalité de ses wast ed dar,ses colonnes grandioses ses stouhes , sa clarté , sa fraicheur.si el kasbah m était conté....

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  2. Casbah historique ,vaillante,tellement secrète, mystérieuse tombe en decripitude,tombe dans l oubli tel une civilisation décadante. Une si belle architecture harmonieuse par ses espaces, ses fonctions.l hospitalité de ses wast ed dar,ses colonnes grandioses ses stouhes , sa clarté , sa fraicheur.si el kasbah m était conté....

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